Réserves minières de Mazarrón

Au cours des siècles, il y a eu une résurgence minière-industrielle à Mazarrón en raison du retour à l’exploitation des anciennes mines romaines des Los Cotos San Cristóbal et Los Perules, du Coto de las Pedreras Viejas et du Coto Fortuna, ainsi que d’autres installations mineures.

Cette réactivation des activités minières a rendu nécessaire la création d’une grande fonderie située à côté de Puerto de Mazarrón pour traiter le minerai extrait.  La splendeur de l’exploitation minière de Mazarrón à l’époque moderne a commencé en 1880, avec le travail d’entreprises telles que la « Compañía de Águilas » française qui a réalisé d’importants investissements à Mazarrón avec le soutien financier d’importantes entreprises européennes comme la maison Rothschild.

Les mines étaient déjà en marche à l’époque romaine, une époque où Mazarrón servait comme centre de distribution de matières premières manufacturées, grâce à ses caractéristiques géologiques, son accès facile par voie maritime et sa proximité avec Carthago Nova. Le Coto Fortuna conserve d’importants ouvrages d’ingénierie romaine tels que la galerie de drainage, ainsi que des puits d’extraction de minerais et des laveries d’alluvions.

La société romaine qui l’exploitait s’appelait Societas Montis Argentaris Ilvcro, dont son inscription est apparue dans des lingots dans le Tibre, près de Rome même.

Dans l’enceinte de Coto San Cristóbal y Los Perules se trouve la Corta Romana,  une mine à ciel ouvert de plus de 300 mètres de longueur, avec une hauteur moyenne de plus de 25 mètres, dont un front principal impressionnant et grandiose est encore visible.

Les marques de la percussion des outils d’extraction du minerai (piques, marteaux et cales) sont encore visibles sur ses murs et dans la partie supérieure il présente des trous ou des galeries de sondage.